La compagnie Chantal Gondang offre à la ville des sept collines un dîner spectacle pour la présentation de sa dernière création, la comédie musicale « les coépouses». 90 minutes de bonheur à l’intérieur desquelles musique, danse, théâtre et humour s’entremêlent .

LE SPECTACLE

«Les Coépouses» met en avant la diversité de la culture camerounaise, en utilisant les danses et musiques patrimoniales comme base.
Nous prenons les danses traditionnelles des différentes régions comme point de départ et nous modernisons les mouvements ; la musique originale est créée en s’inspirant des rythmes traditionnels que nous actualisons et écrivons les paroles qui racontent l’histoire de la comédie musicale.

Nous voulons représenter un Cameroun uni et solidaire, fort de sa diversité culturelle, qui se tourne vers l’avenir tout en valorisant son patrimoine, se situant au cœur de la création contemporaine.

SYNOPSIS

Une satyre de la polygamie et de sa complexité au quotidien.

Il était une fois le village Bigna, régi d’une main de fer par Magwe, femme autoritaire et imbue de sa personne. Soupçonnée d’avoir tué son mari pour mieux régner, elle impose sa loi à tous, et plus particulièrement à son fils unique Nsémen, son héritier. Nsémen, poète éternel amoureux, est en quête perpétuelle du Grand Amour. Magwé, sa mère, décide de gérer sa vie sentimentale et lui impose 4 mariages. Mais un jour Nsémen rencontre Kétura, une jeune fille belle et rebelle… Entre rires, pleures, disputes, complicité jusqu’à la coalition, «Les coépouses» relate la complexité de la vie quotidienne des mariages polygames, et interroge l’importance de la place de l’Amour.

«L’Amour est la perfusion du Monde!» Chantal Gondang

NOTE D’INTENTION

– Un hymne à la femme
– Une remise en question quant à sa place dans la société

« C’est l’histoire de mon enfance. J’ai voulu mettre en scène une période de ma vie qui m’a poussée à être qui je suis aujourd’hui. J’ai été éduquée au sein d’une famille polygame, mon père avait huit femmes. Mais je n’ai jamais adhéré à ce mode de fonctionnement. J’ai grandi dans un environnement dur, autoritaire et injuste, dans l’obligation de suivre les dé- cisions d’une personne. Dans les Coépouses, Magwé représente cette autorité. J’ai choisi de mettre une femme au Pouvoir, de sortir des stéréotypes. Magwé incarne la brutalité et la dictature, alors que la douceur et l’Amour sont représentés par un homme, Nsémen.

Je tiens à faire un constat et non une leçon de morale ou un jugement. Chacun décide de sa vie mais nul ne doit être forcé. Une femme ne doit pas être obligée de se marier ou de subir la polygamie. Elle doit être libre de ses choix. Kétura, dont Nsémen est éperdument amoureux, incarne ce libre arbitre. Elle vit dans une société avec des codes bien établis mais décide d’en sortir et de créer les siens. Le choix de la comédie musicale s’est imposé à moi, me permettant se transcender les obstacles de la création pour arriver à un spectacle complet et compréhensible par tous. La danse, le chant, la comédie, la musique s’entremêlent au rythme de la vie.»

Chantal Gondang, chorégraphe